Véhicule Utilitaire Electrique

L’urgence climatique a imposé la mise en place de nouvelles mesures, tant au niveau national qu’européen, dont notamment :

  • Une échéance avancée à 2035 pour l’interdiction de commercialisation de nouveaux véhicules thermiques sur le marché,
  • La mise en place de ZFE-m (Zones à Faibles Emissions Mobilités) d’abord au sein des métropoles concentrant une densité de population et un trafic routier important, et élargi d’ici à 2024 à l’ensemble des territoires concentrant régulièrement une pollution de l’air ambiant dépassant les normes imposées.

Pourquoi cela ? Parce que le secteur des transports prend la triste tête du classement des facteurs les plus polluants. Avec ces mesures, ce sont les questions de santé publique, de qualité de l’air et de respect environnemental qui trouvent une réponse acceptable.

L’accélération de la transition pour les VUL

Généralement diesel, l’utilitaire est l’un des premiers visés par les mesures gouvernementales. Son accès aux ZFE, qui sont des zones géographiques urbaines et périurbaines, est essentiel puisqu’il est principalement dédié à la livraison de colis, à la messagerie ou au transport de marchandises.

De fait, la commercialisation du véhicule utilitaire électrique explose, et les modèles se multiplient pour séduire. D’une autonomie allant généralement de 250 à 350 km, les constructeurs ne cessent d’innover : adaptés aux infrastructures de recharge ultra-rapide, équipés d’un chargeur embarqué, etc. la recherche de performance est constante.

Le coup de pouce de l’Etat

L’Etat subventionne l’acquisition de véhicules propres par des aides à l’achat du véhicule, mais aussi à l’installation de bornes de recharge privées, sur les parkings d’entreprise entre autres pour la flotte utilitaire. Pour aller plus loin et conscient des impacts très prégnants sur cette flotte, un nouveau décret de la loi Climat a augmenté les subventions accordées aux utilitaires :

  • Un bonus écologique rehaussé à 7000 € pour un particulier et à 5000 € pour une entreprise, plafonné à 40 % du coût d’acquisition du nouveau véhicule,
  • Une prime à la conversion majorée également, allant désormais de 5000 à 9000 €, soumise au même plafond, et uniquement pour ceux d’une autonomie supérieur à 50 km en ville.